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Qui suis-je

Hommage à mes parents bâtisseurs

Mes parents ont toujours été en affaires du plus loin que je me souvienne. Mes plus beaux souvenirs dans l’entreprise, sont les moments privilégiés que j’ai partagés avec eux. Combien de fois avons-nous été mangés avec des équipes de travail. Mon père avait fait une sauce à spaghetti et un soir, moi et lui, apportions tout cela sur un contrat pour aller manger avec les employés. La famille Frascarelli, c’est une affaire de coeur.

Un autre moment donné, nous avions décidé de soumissionner de gros contrats publics. Alors, je me souviens d’un soir ou, mon père et moi, contre celle qui s’occupait des finances, ma mère et celle qui s’occupait des projets alors, ma soeur, nous avions eu un  »combat d’argumentation » concernant les prix que nous devrions soumettre! OUF que ca avait été une soirée enlevante! Hahaha Qui avait gagné? Mon père et moi bien sûr, comme de bons vieux vendeurs! Quelques jours plus tard, c’était l’ouverture publique des soumissions. J’avais assisté à celle de la Rive-Nord et ma soeur, celle de la Rive-Sud. Les deux ouvertures de soumisisions étaient en même temps. Lors de soumission publique, nous avions une règle d’or que nous respections. Tout de suite après l’ouverture, nous appellions au bureau sur un appel conférence ou tous pouvaient entendre les résultats. Alors, décue du résultat, je fait mon appel et leur dit,  »Bon, on n’en a eu qu’une seule! Et ma soeur de crier:  LYDIA Frascarelli, on en a eu 3 sur la Rive sud!!! QUOI??? 4 écoles que nous venons d’obtenir? Bien oui!  A partir de ce moment-là précis, l’entreprise a commencé à prendre du gallon sérieusement. Nous formions une équipe. On a retroussés nos manches et on a réussi!

Au début lorsque j’ai débuté dans l’entreprise auprès de mon père, celle-ci comptait une vingtaine d’employés. A mon départ, elle en comptait une centaine et les ventes étaient toujours en pleine explosion!

L’honneur des Frascarelli

Nous avons pris de l’expérience, testé, appris parfois à nos dépends. En effet, parfois nous avons dû recommencer, ou ‘manger de l’argent’ comme on dit. Car les Frascarelli avait une règle d’or non écrite:  Prendre soin de la clientèle coûte que coûte! Si nous faisions une faute dans une soumission, il était hors de question d’en faire payer le client ou d’abaisser notre service pour cela. Nous faisions des recherches pour s’améliorer. Mettre de meilleurs équipements ou produits pour arriver à un meilleur résultat.

Le client était ROI chez nous. Nous le prenions en main et nous le chouchoutions comme si c’était un véritable cadeau. Car effectivement, pour nous, un client, ca valait cher. Nous comprenions que le client nous avait fait l’honneur de venir chez nous et nous lui étions redevables dans une certaine mesure. Si, par malheur nous perdions un contrat, il était hors de question de ternir notre image en quittant de façon non professionnelle. Au contraire, nous avions comme principe de toujours sortir la tête haute.

Ma mère se faisait un devoir de payer nos fournisseurs en temps. Et si elle ne le pouvait pas, elle était d’une franchise exemplaire avec nos fournisseurs qui pouvait compter sur sa parole. Nous avions le respect de nos fournisseurs et du privilège qu’ils nous donnaient d’être en partenariat avec nous. Nous étions fidèles à nos fournisseurs dans la mesure du possible aussi favorisant la qualité.

Une affaire de famille, les Frascarelli

Nous étions une famille qui gérait. Alors, parfois, c’était très difficile. Imaginez une fête de famille ou nous ne parlions pas de l’entreprise… IMPOSSIBLE!! Celle-ci prenait toute la place dans nos coeurs et dans nos maisons. Nos conjoints et nos enfants ont écopé de cette maladresse de notre part. Ils ont subi nos disputes, nos discussions, notre enthousiasme débordant dans les soupers familiaux. Aujourd’hui, je réalise que l’entreprise était véritablement le centre de notre univers, en mettant très souvent les autres membres de la famille de côté.

La complicité d’une famille

Lorsque l’entreprise perdait ou gagnait un client, vivait un évênement difficile ou heureux, c’est tout le bureau et très souvent les employés qui en profitaient. Car que serait un nouveau contrat si nous ne pouvions fêter avec les gens pour qui cela comptait le plus. Au début, c’était un verre de porto ou un repas partagé avec tous les membres du bureau pour nous féliciter tout un chacun. A la fin, nous étions plus sages et c’était plutôt des chocolats chauds ou des smoothies glacés. Les employés étaient importants. Malheureusement, quelques employés sont décédés maintenant. Mais nous connaissons encore par coeur leurs noms et partageons avec eux de beaux souvenirs. Si par malheur nous perdions un gros contrat, nous vivions cela ensemble. Et nous redoublions d’efforts pour remplacer ce revenu et sauver les emplois des préposés à l’entretien ménager. Vous devriez voir lorsqu’il était temps de faire un publipostage de ventes ou lorsque mon père et moi allions sur une vente.

« Tassez-vous, ca va brasser! On revient avec une vente! Tenez-vous prêts! »

La famille réunie pour une course à pied à Acton Vale. Mes parents, comme à l’habiude étaient là pour nous encourager!

La retraite

Et un jour, mes parents m’annoncent qu’ils sont fatigués, qu’ils désirent prendre leur retraite. Ce jour-là a été triste pour moi, D’une certaine façon. C’était la fin de l’équipe Frascarelli. Le milieu de l’entretien ménager n’était plus le même et était devenu source de stress pour mes parents. Ils ont choisi la tranquilité dans une entreprise plus douce et avec moins de soubresauts. Jamais je n’aurai osé leur faire obstacle et j’ai accepté leur décision, non sans tristesse face à l’avenir.

Seule

Je réalise aujourd’hui à quel point j’ai été une fille chanceuse d’avoir des parents bâtisseurs de la sorte. Ce n’est pas donné à tous les enfants de grandir dans une famille en affaire. Ca n’a pas été tous les jours facile et drôle, croyez-moi.. Néanmoins, cette entreprise familiale nous a permis de vivre très près l’un de l’autre. Ayant baignée dans les affaires dès l’âge de 5 ans, je porte en moi, l’étampe des affaires. J’ai sûrement de la facilité plus que quiconque de bâtir une entreprise et d’en faire une réussite et cela est grâce à l’exemple que j’ai recu de mes parents.

Aujourd’hui, j’ai crée ma propre petite entreprise, sans associés. C’est une entreprise de consultation et formation spécialisée en entretien ménager. Au début, je paniquais devant la tache. Comment vais-je faire pour faire les ventes, la comptabilité, la production, seule? J’ai compris que maintenant, les entreprises devaient être sur les médias sociaux!!! OUF, moi qui se sentait nulle côté techno! J’ai alors compris comment mon père a dû se sentir lorsque les ordinateurs ont pris de la place dans le bureau et étaient devenus incontournables. J’ai du faire face, comme lui, il a dû affronter ces peurs autrefois.

J’ai aussi eu le privilège d’avoir l’appui inconditionnel de mon mari, par chance. Cette photo, prise au sommet du Mont Richardson en Gaspésie, montre l’équipe que nous formons toujours.
jean-et-moi
jean-et-moi

MERCI de tout mon coeur

A mes parents, Dino Frascarelli et Louise Damin Frascarelli, j’aimerai vous rendre hommage pour tout l’amour, le temps, l’attention que vous avez donné à cette entreprise. J’aimerai vous remercier d’avoir tellement mis cette entreprise au coeur de notre famille même si cela a été si difficile. Aujourd’hui, j’ai la conviction d’être une femme d’affaires respectable grâce à l’exemple que j’ai reçu. Je sais la valeur de l’argent, d’un client, d’un employé ou d’un fournisseur. Je continue de prendre soin de ma clientèle coûte que coûte et de payer mes fournisseurs le plus rapidement possible, tel que je l’ai appris auprès de gens d’honneurs. J’ai recu un lègue important de votre part: Le sens de l’honneur, des affaires et du respect. Vous êtes et resterez toujours mes mentors.

MERCI papa et maman xxxx Je vous aimes tellement forts!

Mes parents, Dino et Louise Frascarelle, ces bâtisseurs

Papa et maman ont maintenant une petite entreprise de consultation en relation d’aides et sont des mentors extraordinaires. Vous pouvez les retrouver au sein de l’entreprise Douce libération ou au numéro de téléphone suivant:  450-549-5441

Pour ma part, vous pouvez me joindre au 514-795-5962, info@cfsalubrite.com https://cfsalubrite.com/nouvelles/se-relever-apres-avoir-perdu-son-travail/www.cfsalubrite.com

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Qui suis-je

Mon nom est Lydia Frascarelli, formatrice et consultante entretien ménager – Salubrité au sein de mon entreprise:  CF Salubrité Inc. Après 32 ans à la tête d’une entreprise d’entretien ménager d’une centaine d’employés, j’offre maintenant des services de consultations et de formations, spécialisés en entretien ménager et salubrité alimentaire. J’ai aussi le plaisir d’accompagner des entrepreneurs dans leur entreprise ou des gestionnaires d’édifices tout comme des chefs de l’entretien ménager. J’adore mon métier et j’ai un grand plaisir à voir ces gestionnaires oser créer.

Vous avez un problème dans un de vos édifices ou avec des employés et vous ne trouvez pas la solution? VOus aimeriez améliorer la qualité de la salubrité de votre édifice? Contactez-moi par téléphone: 514-795-5962 ou par courriel. Il me fera plaisir de répondre à vos besoins. 

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